Lura
Production & distribution Harmonia
Née à Lisbonne en 1975, l'année de l'indépendance de son pays, elle reste très attachée à la terre de sa famille et à la culture du Cap-Vert. A l'âge de dix-sept ans, elle danse et fait les chœurs pour Juka, un chanteur de zouk de Sao Tomé. Délaissant ses études de natation, elle se jette dans le grand bain musical.
Elle s'impose comme chanteuse sous son propre nom dans la foulée. En 1996, elle enregistre un premier album urbain de r'n'b et de zouk afro lusophone.
Un duo remarqué avec le chanteur angolais Bonga, puis des collaborations avec ses compatriotes Tito Paris ou Paulinho Vieira séduisent José Da Silva, patron de Lusafrica et producteur de Cesaria Evora, qui la signe sur son label.
Lura publie son premier véritable album, « Di Korpu ku Alma » en 2004, un disque qui lui vaut une jolie reconnaissance critique. Grâce au succès de l'album suivant « M'bem di Fora » qui sort en 2006, Lura sillonne le monde et conquiert un public toujours plus fidèle et attentif à sa musique.
Avec elle, les jeunes générations capverdiennes redécouvrent le patrimoine musical local, batuque ou funana. Elles dansent, s'aiment et pleurent sur les rythmes appréciés par leurs parents ou grands-parents.
Album de la maturité, « M'bem di Fora » pose les bases de ses chansons futures et de ce nouvel album « Eclipse ». Aujourd'hui, Lura revendique corps et âme ses racines capverdiennes, comme pour mieux les transcender : « Je chante la musique du pays de mes parents. Je m'identifie surtout à Santiago et à Santo Antao, car ce sont les îles de mon père et de ma mère. Chanter de la musique du Cap-Vert, c'est comme vivre les choses que je n'ai jamais connues » nous glisse-t-elle dans un français souriant.
Ayant grandi dans le quartier créole de Lisbonne, Lura est bercée par les rythmes venus de ces îles sur et sous le vent, mais aussi par la pop portugaise, le jazz, la musique africaine ou la soul américaine.
Ce sont toutes ces influences que l'on retrouve aujourd'hui sur « Eclipse ». Ce disque parle d'amour, de joie et de tristesse parfois.
On retrouve au fil de ces treize nouveaux morceaux une énergie incroyable, à l'image de Maria, un titre écrit par Lura elle-même, où basse et percussion forment un écrin magnifique pour sa voix.